Fondateurs

Jean-Jacques Sioen était un entrepreneur passionné et dévoué. En 1960, alors que personne n'avait encore entendu parler de textiles techniques, il a fondé Sioen Industries. Il s’est spécialisé dans ce "nouveau" créneau prometteur et a monté une première petite ligne d'enduction à Beveren-Roeselare, en Belgique.

En 1967, l'épouse de Jean-Jacques, Jacqueline Sioen, lance un atelier de confection qui utilise les textiles enduits Sioen pour la fabrication de vêtements de protection contre la pluie destinés aux pêcheurs et aux agriculteurs, entre autres.

Jean-Jacques et Jacqueline Sioen ont développé Sioen ensemble pour en faire l'entreprise internationale qu’elle est aujourd’hui.

In memoriam M. Jean-Jacques Sioen (24/11/1935 - 20/11/2009)

Jean-Jacques Sioen était un entrepreneur passionné et dévoué. En 1960, alors que presque personne n'avait encore entendu parler de textiles techniques, il a fondé Sioen Industries. Il s’est spécialisé dans ce "nouveau" créneau prometteur et a monté une première petite ligne d'enduction à Beveren-Roeselare (Belgique).

En 1967, l'épouse de Jean-Jacques, Jacqueline Sioen, lance un atelier de confection à Roeselare qui utilise les textiles enduits Sioen. Ensemble, ils ont créé une histoire de succès dans laquelle leurs filles jouent un rôle important.

La philosophie de M. Sioen a toujours été pragmatique : être meilleur, plus rapide et plus innovant dans toutes les activités qu'il entreprend. De cette approche est née la devise de l'entreprise : "innover pour protéger".

L'entreprise a poursuivi sa croissance durant toutes les années 70 et 80, malgré la crise pétrolière et le ralentissement économique. Rapidement, les deux bâtiments de Beveren et celui de Roulers s'avèrent trop petits et l'entreprise déménage vers un nouveau site unique à Ardooie, l'actuel siège social de l'entreprise.

"Rester immobile, c'est reculer" était l'une de ses expressions favorites. L'entreprise développe ses activités d'exportation et acquiert des sites de production à l'étranger. En 1989, Jean-Jacques Sioen reçoit le prix de l'exportation des mains du Prince Albert.

Mais les difficultés ne manquent pas. La façon dont Sioen a surmonté ces problèmes démontre la force et la volonté de Jean-Jacques Sioen et de sa famille. En 1991, un incendie a détruit l'usine d'Ardooie. Ce revers donne un nouvel élan à l'entreprise.

Sous l'impulsion de Jean-Jacques et Jacqueline Sioen, l'entreprise inaugure une toute nouvelle usine de production ultramoderne à Ardooie (Belgique), entre en bourse et est déclarée "Entreprise de l'année".

Fidèle à sa devise "innover pour protéger", l’entreprise continue d’investir en permanence dans de nouvelles applications, de nouveaux marchés, de nouveaux produits, de nouveaux procédés et de nouvelles techniques.

Après 45 ans à la tête de l'entreprise, M. Sioen prend sa retraite en 2005 et devient président du conseil d'administration.

In memoriam Mme Jacqueline Sioen (25/10/1942 - 04/01/2020)

Mme Sioen était l'incarnation de l'entrepreneur typique de Flandre occidentale, avec une véritable mentalité "flandrienne". Elle travaillait dur, pensait à l’avenir, ne cherchait jamais à être sous les projecteurs et, surtout, n'abandonnait jamais et ne se laissait jamais abattre.

Avec son défunt mari, Jean-Jacques Sioen, elle a fondé Sioen Industries (1960). Aujourd'hui, cette entreprise est leader mondial du marché des textiles techniques, des vêtements de protection professionnels et des produits chimiques raffinés.

Mme Sioen était une entrepreneuse pur sang, ce qui n'était pas évident pour une femme dans les années 60 du siècle dernier. Avec son mari Jean-Jacques Sioen, elle a formé le partenariat idéal sur la voie de la croissance durable. Lui comme enducteur (producteur de textiles techniques enduits) et elle, avec les textiles qu'il produisait, comme fabricante de vêtements de protection. Ensemble, ils ont écrit l’histoire de succès "Sioen Industries".

L’entreprise a commencé avec deux personnes et s’est développée pour devenir une multinationale. Mme Sioen y a joué un rôle actif jusqu'en 2014. Cette année-là, elle a démissionné du poste de directrice de la division Apparel (Confection) et s'est consacrée avec le même enthousiasme au vignoble du Château La Marzelle. Elle est restée administratrice du groupe Sioen Industries jusqu'à sa mort.

Quand M. Sioen est décédé en 2009, nous savions déjà que derrière chaque homme fort se trouve une femme forte. Le mot "fort" est un euphémisme lorsqu'il est utilisé pour décrire Mme Sioen. Pour elle, rien n'était insurmontable. Elle connaissait son métier sur le bout des doigts et travaillait plus dur et plus longtemps que quiconque. Elle était critique, mais possédait en même temps le don merveilleux de voir les choses de manière positive et de toujours travailler pour obtenir un bon résultat.

Mme Sioen était une visionnaire passionnée. Dans les années 1960 et 1970, combien d’entrepreneurs dans le monde ont eu la vision de s’investir pleinement dans le textile ? Une branche industrielle durement touchée dans le Nord de la France et en Flandre occidentale. En tant que visionnaire, elle savait déjà que le textile allait prendre une autre fonction dans notre société. Les textiles protégeraient, deviendraient plus techniques et joueraient un rôle majeur dans la construction de nos routes, de nos bâtiments, dans l'agriculture et dans l'industrie en général. Les vêtements de travail ne resteraient pas de simples vêtements. Elle voyait déjà que la protection des personnes pendant leur travail est importante. Elle et son équipe ont contribué à créer des règlements et des normes pour une meilleure protection des travailleurs dans tout environnement de travail. Au fil des ans, elle a habillé et protégé plusieurs millions de personnes : pompiers, policiers, producteurs d'énergie, forestiers, plongeurs, services postaux, conducteurs de train, routiers, ambulanciers, pour ne citer que quelques exemples.

Mme Sioen n'aimait pas les récompenses et tout le battage qui les accompagne. Pourtant, Sioen a été nommée Entreprise de l’année, a reçu le Lion de l’Exportation du FIT et sa fille a été la première femme présidente de la FEB/VBO. Mme Sioen se contentait généralement de regarder fièrement à distance. En 2017, elle a reçu le "Lifetime Achievement award" (récompense pour l’ensemble de sa carrière) de l'un des principaux magazines du secteur de la confection, la seule fois où nous l'avons vue sous les projecteurs.

"Innover pour protéger" est devenu la devise du groupe, respectée par elle et l’ensemble de l'entreprise. Elle et son mari ont transmis leur passion et leur éthique du travail à leurs enfants et petits-enfants. L'entreprise est entre de bonnes mains.

D'une féminité gracieuse et sans égal, elle travaillait jour et nuit (semblait-il), avait des projets et restait impliquée : avec le vignoble du Château La Marzelle, avec l'entreprise Sioen et avec la famille Sioen. Elle était fière de ses petits-enfants et de ses enfants. Elle était la "mater familias", notre pilier, la main ferme dans un gant de velours, une inspiratrice, quelqu'un que nous admirions et dont nous étions fiers.